Arrivé discrète [Libre]

A peine arrivé au manoir, Laureen avait demandé si on pouvait lui donner la direction de sa chambre. Pendant le voyage, et avant d'entrer dans l'immense manoir, elle avait eu des indications très précise sur la raison de sa présence ici... enfin non en fait on lui avait dit qu'elle n'était pas en vacances et qu'elle ne pourrais pas quitté le manoir avant longtemps, qu'elle avait quelque chose d'important à y faire et qu'elle le découvrirais bien assez vite. Elle n'avait pas vraiment posé de question, ni même chercher à savoir ce qu"était ce piège. Elle voulais juste qu'on la laisse partir, mais ça on lui avait bien répété que c'était impossible. Pourtant, le personnel semblait tout faire pour le confort de ses "prisonniers".
Alors dès son arrivé, elle avait demandé à s'isoler dans sa chambre. On lui avait indiqué comment y aller, tout en la prévenant qu'il y avait déjà deux personnes d'attitré à cette chambre. Génial, elle qui devais prendre des vacances pour se reposer, ça n'allait pas être du gâteau. Elle avait donc traversé les couloirs, la tête basse, sa valise à la main, et l'envie d'en finir au plus vite avec ses couloirs interminable et peuplé. Elle entra dans la chambre qu'on lui avait indiqué et fit avec soulagement qu'il n'y avait personne. Elle prit le seul lit qui ne semblait pas avoir été utilisé depuis un moment, posa sa valise dessus et commença à chercher la seule chose qui l'aiderais à affronter ce qu'on venait de lui dire : les anti-douleurs. Non non elle n'avait pas mal à la tête mais elle savais que ça l'aiderais beaucoup à supporter son coeur qui battait la chamade. Elle trouva enfin la petite boite, tout au fond de sa valise, l'ouvrit, et découvrit avec horreur qu'il ne restait plus que deux cachets. Elle mit alors toutes ses affaires sans dessus dessous, mais ne trouva pas l'autre boite qu'elle avait ammené. Ses affaires avaient été fouillé et toutes les pillules qu'elle avait ammené lui avait été retiré. Pourtant elle était sur qu'à l'aeroport, elle les avait encore. Elle avait été contrôlé à l'entré à LA et à la sortie dans ce village roumain et à chaque fois elle avait dut fournir l'explicatif quand à le présence de ses deux flacons et personne ne lui avait rien dit, la croyant quand elle expliquait qu'on les lui avait fournit pour une douleur au ventre, et qu'elle avait même une ordonnance (fausse bien entendu). Elle prit les deux pullules et les avala rapidement. Tant pis elle aviserais plus tard quand à la façon de remédier à se problème, mais là, si elle ne les prenait pas maintenant, elle serais sérieusement en manque. Elle s'agenouilla, se retourna et s'asseya complètement par terre, dos au lit, les jambes repliés contre sa poitrine, et enfouie son visage entre ses genoux, fermant les yeux et essayant de se concentrer sur le peu de sensation que ses deux pillules pouvaient lui offrir. Il lui faudrais très vite trouver alcool, médicaments ou drogue pour palier à ce manque qu'elle éprouverais de nouveau d'ici quelques heures... demain au plus tard.

Direction les vacances, un château avec des jeunes pour s’éclater, son alcool à volonté enfin c’est bien ce que croyait Loélie qui était heureuse d’enfin arriver à l’aéroport de Bucarest. Toute contente, la brunette ne se doutait vraiment pas dans quoi elle allait se fourrer. Attention plus d’alcool, plus rien qu’allait-elle faire, aucun téléphone n’y rien ohlala. Je crois qu’il va y avoir des crises de colère dans l’air. Après avoir prit le taxi pour enfin arriver devant ce magnifique château, Loélie sortit de la voiture pour prendre sa valise et se dirigea vers quelqu’un pour aller dans sa chambre, déjà 24h que celle-ci était sobre mais elle trouvait cela trop dure et voulait donc se diriger dans sa chambre pour se prendre juste une bouteille de vodka. Après qu’on lui annonçait la direction de sa chambre, Loélie prit sa valise énorme remplit de bouteilles d’alcool, de vêtements, de maquillages, de cahiers qu’elle trouvait moins lourde par rapport à tout à l’heure. Passant difficilement dans les couloirs bondés de monde, la brunette se trouva enfin devant la porte de sa chambre. Loélie avait été mise au courant de ses colocataires, la brunette espérait que ce ne soit pas ses filles ‘cul cul la pralinette’ car elle ne supportait pas cela même si elle l’était un peu.
Devant la porte, Loélie ouvrit lentement, espérant ne surtout pas déranger quelqu’un ou qu’il y ai quelqu’un nu. La jeune fille passa sa tête à travers l’ouverture et vit une fille tête enfouie dans ses genoux, elle se demandait bien ce qu’elle faisait. Mais bon pas grave, Loélie entra donc discrètement et posa sa valise juste à côté du lit qu’elle choisit. Un lit qu’elle trouvait horrible, enfin bon la brunette trouvait quand même cet endroit bizarre. La brunette, fouilla au milieu de ses affaires pour voir où était ses bouteilles, aucune en main que se passait-il ?! Oulla la crise de nerf va arriver, si Loélie ne trouvait pas ses bouteilles. Un tee-shirt en l’air, un jean mais au fond de sa valise rien.

« _Aaaaaaaaaahhhhhh mes bouteilles ! »

Dit-elle en se crispant, les nerfs lui montaient vite à la tête si elle n’avait pas sa dose d’alcool, c’était vital. C’était une alcoolique et elle s’en fichait bien de ce que pensaient les gens de ce fait.

Laureen avait entendu un bruit de porte qui s'ouvre. Pas habitué à ce genre de bruit chez elle, et les médicaments aidant, elle se sentit planer vaguement (juste assez pour que son coeur retrouve un rythme normal), elle se demanda si ce n'était pas une simple allucination comme elle en avait déjà souvent eut quand elle était défoncé. Elle ferma donc plus fortement les yeux, serra les poings contre ses genoux, et se crispa tout entière, expérant ne plus rien entendre et pouvoir rester pour toujours là où elle était, en sécurité dans sa petite bulle.
Mais un cri de colère et de argne lui montra une nouvelle fois qu'il y avait bien quelqu'un, et que ce quelqu'un visiblement, tout comme elle, avait perdu ce à quoi il tenait le plus... et que ce quelqu'un était une femme.
Elle serra plus fortement ses bras autour de ses jambes, enfouie plus fortement sa tête entre ses genoux, pria dix fois plus pour se retrouver très vite seule et tranquille dans sa bulle. Pourquoi elle avait écouté Max ? Pourquoi elle n'avait pas simplement prit sa dose, ne c'était pas simplement couché dans son lit, et n'avait pas simplement dormit jusqu'à ce que la drogue ne fasse plus effet ? Pourquoi avait-elle fait ses bagages pour l'inconnue, elle qui avait si peur de l'inconnue ? Pourquoi avait-elle accepter de faire ses stupides vacances alors qu'elle ne bossait déjà casiment pas depuis longtemps déjà ?
Sur le coup, elle se mit à haïr profondément sa soeur pour lui avoir donné l'idée un jour de prendre des médocs, son frère pour l'avoir convaincue de partir "pour des vacances top cool dans un coin reculé de la Roumanie ou personne ne viendrais lui pourrir la vie", son ex petit ami pour l'avoir rendu aussi lamentable en la violent, lui faisant un enfant avant de la frapper tellement fort qu'il avait manqué de la tuer, mais avait tué leur bébé. Elle se mit à maudire tout son entourage qui lui avait fait tant de mal, et avait fait de cette magnifique blondinette au doux sourire et aux regard d'ange, une drogué, alcoolique à ses heures et depressive à jamais.

La rage lui montait vite à la tête qu’allait-elle faire sans sa dose d’alcool ?! La fille qui était dans la chambre n’allait surement pas supporter longtemps Loélie mais elle avait un fort caractère. Ca y est, la brunette allait encore péter une crise si elle n’avait pas quelque chose qui lui fasse des effets mais vu qu’elle ne connaissait pas sa colocataire, elle ne voulait pas lui parler. Loélie était une fille bordélique et donc elle laissa toutes ses affaires par terre. Ma jeune fille s’installa sur le lit qui était nul, il était trop dur à ses yeux.
Loélie ne supportait déjà plus cet endroit, elle allait s’en aller ou quelque chose comme ça parce que ça y est une crise revenait, la rage lui montait vite à la tête si elle n’avait pas sa dose d’alcool. Difficile pour une alcoolique anonyme de vivre sans la chose la plus chère qu’elle avait au monde. Comme tout le monde, si quelqu’un était accro à quelque chose, elle pouvait ne pas vivre sans ça c’était clair. Pourquoi n’avait-elle pas pris sa dose avant d’arriver juste ? Peut-être parce que Loélie pensait qu’elle allait pouvoir boire autant qu’elle voulait car elle était partie avec dans la tête une année de vacances, sans cours, sans parents mais avec alcool ce qui n’était pas du tout le cas.

[Dsl pas d'inspi'!]

Laureen se recroquevilla un peu plus sur elle même, un peu plus dans son monde. pourquoi elle avait accepté ce stupide voyage ? Elle le regrettait amèrement maintenant, ho oui ! Heureusement, les médicaments commençaient à faire leur effet, même s'il ne serais que léger. Elle n'aurais jamais dût écouter Max elle n'arrêtait pas de se le dire.
Elle sentit la lionne tourner comme-ci elle était en cage. Car oui, sa colocataire forcé avait l'air d'un vrai animal en cage. Laureen bascula la tête en arrière et garda malgré tout les yeux fermé. Les comportements animaux, elle en connaissait un rayon. Quand on étaient privé de sa drogue pendant trop longtemps, on ressentait un manque atroce ! Et ce manque entrainait des réactions instinctives, comme un animal en avait quand il avait peur.
Elle ne sût pas pourquoi, mais la jeune femme, les yeux toujours obstinément fermé ouvrit la bouche pour parler. Sa voix était plutôt roc de ne pas avoir été entendu depuis longtemps.

Les premières heures sont les plus durs ! Après l'impression qu'on va mourrir d'une seconde à l'autre, ça va mieux... soit demain matin si tout va bien !

Vu l'état de la demoiselle, elle savais qu'elle allait se faire rembarer illicot prestot, mais elle s'en fichait. Après tout elle regrettait déjà d'avoir ouvert la bouche.

Et cette brunette qui croyait qu’ici, elle allait pouvoir faire tout ce qu’elle voulait dont boire de l’alcool à flot, faire la fête et continuait à écrire ses poèmes, ou chansons tout dépendait de son humeur et là elle n’était pas du tout d’humeur à écrire, parler, elle avait simplement envie de sa vie, son passe temps, sa dose. Il lui fallait une avant qu’elle pète vraiment un coup et qu’elle se mette à tout casser autour d’elle.

Ecoutant ce que racontait sa colocataire, elle pensait qu’elle avait peut-être raison, mais là Loélie allait faire n’importe quoi pour avoir de l’alcool. Tout à coup, elle se souvint que dans une veste blanche qu’elle avait, la poche à l’intérieur contenait toujours sa fiole de whisky que ses amis lui avaient offert juste avant qu’elle parte. Alors elle se leva en sursaut, ayant un grand espoir que personne n’est trouvé ceci. Elle balança de nouveau ses vêtements pour voir, si elle trouvait sa veste. Enfin la voila, elle fouilla la poche mais l’intérieur était vide, elle balança sa veste contre un mur qu’allait-elle faire mourir. Alors en regardant la fille à côté d’elle, elle s’asseyais à côté, elle aussi n’avait pas l’air bien.

« _T’aurais pas quelque chose qui est le même effet que l’alcool ? »

Demanda-t-elle, elle espérait fortement qu’elle avait au moins un petit truc qui lui permettrait d’avoir la sensation de partir au ciel. Au moins, les deux jeunes filles allaient pouvoir se soutenir même si d’habitude ce n’était pas trop l’intention de Loélie.

« _Au fait t’es là pourquoi ? »

Demanda-t-elle curieusement, dans un état alcoolique, elle n’aurait jamais parlé à cette fille mais voila, elle était en manque énormément et donc elle n’était dans son état habituel.

La jeune femme eut la surprise de ne pas se faire insulté ou plus. La demoiselle se contenta de chercher encore avec espoir ce dont elle avait besoin, mais ne trouva visiblement rien, puisqu'en ouvrant un petit peu les yeux, Laureen vit une veste blanche passer et aller s'écraser lamentablement contre un mur. Elle la sentit ensuite venir près d'elle, et lui demander si elle n'avait pas quelque chose qui lui permettrait de tenir.
Laureen ouvrit alors les yeux pour regarder la jeune femme. Elle était brune, les cheveux long, et semblait sérieusement en manque. Elle ne devais pas être bien plus âgée qu'elle à son avis.
Pourquoi elle était là ? Parce qu'elle était une trouillarde drogué tout simplement. Elle se mit à genoux et fouilla rapidement dans sa valise, pour sortir une boite de médoc qu'elle donna simplement à sa colocataire. La boite n'avais plus de capuchon, et elle aurait bien été incapable de dire où elle l'avais mit quand elle avait découvert la boite complètement vide.

On est tous embarqué dans la même galère on dirais !

Elle ne dit pas grand chose de plus. Comment dire pourquoi elle était là ? Bon d'accord c'(était facile, mais déjà qu'elle ne parlait pas beaucoup en temps normal, alors raconter sa vie alors qu'elle était à peine sous l'effet de deux anti-douleur, ça ne se faisait pas. Inutile aussi de précisé qu'elle ne dirais pas à la brunette qu'elle avait eu droit à deux cachets pour surmonter la peur. elle se doutait que celui qui avait tout retiré avait bien compris qu'elle aurais directement sautté par la fenêtre si elle n'avait vraiment rien eu à se mettre sous la dent au moins le temps d'accepter la situation, mais elle ne voulais pas spécialement que l'autre lui en veuille en pensant à un traitement de faveur. Elle avait déjà bien assez de problème en étant coincé ici. En plus deux cachets, ce n'était pas assez fort pour la faire planer. Juste assez pour la rassurer un peu.

Une personne devait se promener dans le corps de Loélie car le fait qu’elle parle avec la jeune fille était vraiment bizarre mais il lui manquait l’alcool et elle était dans un état piteux. Lorsque la brunette alla s’asseoir à côté de cette fille, dont elle ne connaissait rien à part qu’elle devait être comme elle avec des problèmes, fut étrangement bizarre. Elle qui n’allait jamais près des gens ou qui ne parlaient jamais avec eux, voila que cela changeait.
Sa nouvelle colocataire n’avait pas l’air dans son assiette non plus, elle avait de longs cheveux châtains, Loélie remarqua les cernes qu’elle avait sous les yeux. N’avait-elle pas dormi depuis des jours ? Ou allait-elle vraiment mal ? Loélie ne pouvait pas répondre à cette question mais en tout cas, elle était comme elle à moitié énervée et triste enfin c’est ce que supposait la brunette.
Lorsque sa colocataire lui tendit une boîte de médicaments, elle sourie ça y était, elle allait pouvoir prendre du plaisir en se shootant. Mais le fait qu’elle donna la boîte vide, désespéra encore plus Loélie et donc elle commença à s’énervée.

« _La boîte vide, ça me servira à rien, merci ! »

Dit-elle avec un ton brutal. Sa phrase ne réconforta pas du tout la brunette. C’était la pire des choses qu’elle pouvait dire, elle était sûre que tout le monde n’était pas des alcooliques, des drogués enfin elle espérait car vous imaginiez cela serait un vrai zoo avec des animaux qui n’auraient pas mangé depuis une éternité. Pendant quelques secondes, Loélie partit dans ses pensées, se montrant en une lionne affamée. Elle secoua la tête, se leva et alla s’installer dans son lit, fermant les yeux mais elle n’avait aucunement envie de dormir, elle attendait juste que le temps passe pour qu’elle puisse partir.
Après trois minutes de sieste, Loélie se leva du lit qui était vraiment trop dur à son goût. Elle prit des affaires de sport, un tee-shirt, un pantalon et ses chaussures et puis elle se changea au toilette. La brunette revint pour prendre un chouchou et s’attacha les cheveux pour partir en courant. Devant la porte, elle regarda une dernière fois sa côlon’ et puis elle fermait la porte bien plus énervée que jamais en ayant l’intention de se blesser pour partir à l’hôpital au lieu de rester dans ce manoir horrible.

Laureen ne répondit rien. De toute façon elle aurait pût dire quoi ? elle n'avait rien à se donner à elle même, et encore moins à donner aux autres alors... Et puis en plus elle n'avait même pas envie de parler. Un comble non ? Elle se retrouvait dans un coin reculer de la Roumanie où tout un tas de gens comme elle était ainsi coincé et elle n'avais aucunement envie de parler à quelqu'un, pourtant elle y serais bien obligé. Elle soupira alors que la brunette se levait de son lit pour aller elle ne savais où. En plus, Laureen n'avait pas remarqué que sa coloc n'était plus à côté d'elle. Elle la regarda sortir des toilettes (ce qu'était visiblement la pièce de laquelle elle sortait), et partir en courant. Apparemment, elle était de nouveau seule. Elle repensa alors pour la centième fois à son frère qu'elle haïssait de l'avoir convaincue à venir. Puis elle pensa à Tiffany, et à Lisa. Les soeurs ne savaient même pas où elle était partie. Elle ne leur avait rien dit.
Elle se leva alors brusquement, sa tête tournant légèrement par la même occasion, secoua la tête, et quitta à son tour la chambre en se disant qu'il fallait qu'elle trouve un téléphone pour prévenir ses soeurs et leur dire de ne pas s'inquiter et surtout de prévenir Max qu'il ne devais pas s'inquiéter. Le connaissant, il pourrais faire une bétise s'il n'avait pas de nouvelle d'elle.